L’entrepreneuriat au féminin avec Mikaila Boyd

eHub uOttawa
3 min readNov 21, 2020

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Mikaila étudie présentement à l’Université d’Ottawa en vue d’obtenir son Baccalauréat spécialisé en économie internationale et développement. Elle a récemment fondé sa propre entreprise de poterie nommée Clay Play, convertissant ainsi son passe-temps en un projet de plus grande envergure. Elle a ainsi transformé son confinement en une opportunité puisque le temps supplémentaire qu’elle avait lui a permis de se réfugier dans la création de nouvelles pièces de poterie. Les créations de Mikaila sont faites avec des matériaux de qualité et se démarquent grâce à leur unicité et leur caractère minimaliste.

En tant que femme entrepreneure, quelle est ta plus grande fierté?

En tant qu’entrepreneure ayant emprunté une voie créative afin de développer mon entreprise, ma plus grande fierté est de m’exprimer de manière artistique. Tout au long de mon parcours universitaire, ma concentration était dédiée à mes études ou encore aux stages étudiants que j’ai réalisé, occupant ainsi la majorité de mon temps et, du même coup, m’empêchant d’explorer mes passions créatives. Pour moi, l’idée de créer et de posséder mes propres tasses pour boire est un plaisir simple, mais significatif.

J’ai toujours cru que le développement et le perfectionnement de nouvelles compétences telles que la création de *céramiques*, le lancement d’un site Web et la commercialisation de produits relevaient exclusivement de l’expertise des étudiants en commerce ou encore en arts, mais j’ai vite réalisé qu’avoir une passion qui m’apporte de la joie (et me permet de partager cette joie avec les autres) n’a aucune restriction.

Si tu avais un conseil à donner à une jeune femme qui souhaite se lancer en entrepreneuriat, que lui dirais-tu?

Toute jeune femme cherchant à démarrer son entreprise sociale, à commercialiser ses compétences ou à créer des produits qui sèment la joie et la beauté, devrait absolument explorer cet aspect de ses compétences. Si votre projet d’entreprise peut, éventuellement, remplacer votre semaine de travail à temps plein, ou simplement être une activité amusante, il n’y a pas de mal à l’essayer.

Le confinement qui a eu lieu en mars dernier a mis à ma disposition beaucoup plus de temps libre qu’à l’habitude.

Depuis, la vie a repris son cours et je manque de temps pour travailler dans mon atelier. Toutefois, je trouve toujours le temps de travailler sur la commercialisation de mes produits, tâche qui me plaît beaucoup.

Exploiter ses talents ou compétences inexplorés représente toujours une opportunité d’apprentissage intéressante.

Où visualises-tu ton entreprise et/ou ton parcours entrepreneurial dans 10 ans?

Dans les prochaines années, j’espère me procurer un tour de potier (ce qui est dispendieux!), mais si efficace. Pour le moment, chacune des pièces de ma boutique sont fabriquées à la main, ce qui signifie que je consacre beaucoup de mon temps à pétrir, rouler, aplatir et façonner l’argile. Cela m’apporte de la satisfaction en plus d’être un bon entraînement pour les bras! De nombreuses étapes sont nécessaires en vue de fabriquer une tasse, un bol ou encore une assiette artisanale à la main. Non seulement, il y a le façonnage, mais il y a également la cuisson de la bisque, le ponçage, le glaçage, la cuisson du glaçage pour finalement re-poncer le tout.

Ayant utilisé un tour de potier à quelques reprises avant le confinement, je sais qu’il s’agit d’un outil qui facilite l’obtention d’une forme parfaite. Cela dit, une fois que j’aurai ma propre tour de potier, j’aurai plus de flexibilité quant à la prise de commandes.

*Cette vignette a été publiée dans le cadre de la Journée de l’entrepreneuriat féminin, 2020.

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